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C’est de cette façon que se réconfortent certains candidats pour les élections à venir. Sauf peut-être qu’il faut gagner du temps, car les premières impressions sont toujours les meilleurs, explique-t-on.

C’est une situation hors du commun dans le centre commercial de Walungu. La campagne électorale pour l’élection du 23 décembre a effectivement débuté ce jeudi 22 novembre dans ce territoire cher à sa majesté le Mwami Ndatabaye Weza III.

Selon Gilbert B., notre correspondant à Walungu, tôt le matin, les habitants environnant différents centres commerciaux se sont réveillés avec un décor bien planté. Il s’agit des effigies des candidats posés à des places publiques comme sur des poteaux en bois, d’autres sur les portes et fenêtres des maisons de commerce et d’autres sont distribués entre les mains de qui veux.

Décidément, plusieurs jeunes sont sélectionnés par différents candidats afin d’exécuter ce travail de sensibilisation et de conscientisation électorales.  Ceux de la majorité ainsi que ceux de l’opposition sont dans la danse. Assurément, ceux qui ne sont pas encore sur le terrain se préparent calmement. Selon eux, il faut y aller lentement mais sûrement. Pendant ce temps, la population de Walungu attend de pied ferme, le contenu des différents discours de plus de 160 candidats qui vont devoir se repartir 6 sièges à la députation provinciale et plus de 120 candidats à la députation nationale pour 4 sièges seulement. Déjà, des chansons de campagne composées par différents artistes du coin, ventant tel ou tel autre candidat abasourdissent les oreilles des spectateurs. Et cela pour environ, trente jours, maximum.

Les 21 candidats présidents, 15 355 candidats députés nationaux et plus de 19 000 candidats députés provinciaux vont devoir sillonner le pays jusqu’au 21 décembre afin de présenter leurs projets de société en vue de se faire élire. Cette campagne s’annonce laborieuse au vu de multiples défis qui attendent les candidats. Le premier défi, c’est l’accès dans tous les coins et recoins de la RDC. Certaines zones sont en proie à l’insécurité, d’autres font face au manque d’infrastructures routières. Allez-y les léopards !

  • Egide Kitumaini