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« Le mariage précoce présente une menace pour l’épanouissement de la femme ». Ce constat est ressorti ce lundi 3 décembre 2018 lors d’une séance de sensibilisation en marge de la célébration des 16 jours d’activisme contre les violences sexuelles et basées sur le genre.

A en croire la fondation Panzi, le mariage précoce et forcé des jeunes filles est une pratique répandue en République Démocratique du Congo. Selon cette organisation œuvrant pour les droits de la femme, les estimations varient mais le phénomène pourrait toucher près de 40% des filles mineures.

Séraphine Nkwanine, infirmière traitante à l’hôpital de Panzi indique que 11% des femmes se marient avant l’âge de 15 ans, selon une enquête menée par le Fonds des Nations unies pour la population, Unfpa.

Elle ajoute que le mariage précoce est une infraction que l’État Congolais punit sévèrement. Elle avise que cette situation est à l’origine des blocages pour le développement et l’épanouissement de la femme de la province du Sud Kivu et celle Congolaise en général.

Vallet Chebujongo, notre correspondant à Kalehe signale que les participants qui ont pris part à cette rencontre ont promis de sensibiliser les membres de leurs familles respectives quant au danger lié à ce fléau. Ils ont pris la résolution à leur tour de dénoncer tout cas de recours à cette pratique interdite par la législation congolaise.

Cette dernière interdit cette pratique et la punit d’une peine allant d’un à douze ans d’emprisonnement et d’une amende de 100.000 francs congolais.

C’est dans la salle de réunion ‘’Guest house’’ située à Kalehe-Ihusi, dans le groupement Mbinga Sud que la rencontre a eu lieu.

  • Arlette Boroto
  • Egide Kitumaini

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