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Réunir toutes les parties prenantes du Projet intégré de  roissance dans les Grands-Lacs, Picagl, pour sélectionner des infrastructures d’appui aux chaînes de valeur agricoles. C’est le but assigné à la rencontre de ce vendredi 2 novembre 2018 à l’hôtel Elizabeth, sur avenue Kalehe, en commune d’Ibanda.

 Les participants en sont les membres du gouvernement provincial oeuvrant dans l’agriculture, les administrateurs territoriaux, les chefs de chefferies, les inspecteurs territoriaux en agriculture, les partenaires à la mise en oeuvre du projet, dont «The Intitute of tropical agriculture» (Iita), les Vétérinaires sans frontières (Vsf), Rikolto, l’Organisation des Nation unies pour l’alimentation, (Fao) et l’équipe du projet (Picagl). Dans son intervention, le coordonnateur provincial du Picagl Sud-Kivu, l’Ingénieur Jean-Damas Bulubulu, a spécifié que son organisation s’était fixé comme but le développement, l’augmentation de la productivité agricole et sa commercialisation dans les zonescibles de la Rd Congo. Il consiste également d’améliorer l’intégration régionale agricole et d’apporter une réponse immédiate et efficace en cas de crise ou d’urgence déclarés. Les spécifiques du Picagl sont, entre autres, de toucher 200.000 ménages, des institutions financières, des services techniques publics, et tant d’autres. Il est également question de réhabiliter 540 kilomètres de routes de desserte agricole, ainsi que les systèmes d’irrigation existants dans la plaine de la Ruzizi et d’autres vallées, sur 4.000 ha. Et ainsi, d’accroître la productivité des chaînes de valeur sélectionnées, appuyé par le projet. Il détermine les linéaires des routes de desserte agricole en termes de sites et de kilométrages à réhabiliter, en vue de désenclaver les bassins de production retenus dans la zone du projet. Enfin, il identifie les sites et les superficies des basfonds et vallées destinés aux aménagements hydro-agricoles, ainsi que les nombres de  microcentrales hydroélectriques, de micro-barrages, ainsi que de forages. Dans les services d’appui et de

gestion du projet, trois éléments  entrent en ligne de compte, selon les explications de l’Ingénieur Bulubulu. Il s’agit, en premier lieu de renforcer la capacité des services publics, des ONG et des services techniques privés, ce qui équivaut à 7 millions USD. Le visé est aussi l’axé sur les résultats pour répondre aux besoins des services techniques nationaux et provinciaux au sein des ministères de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Elevage, ainsi que celui du Développement rural. En dernier lieu, le projet pourra financer la formation et fournir un appui technique aux ONG et à des acteurs du secteur privé à l’échelon provincial, pour leur permettre de participer plus efficacement à sa mise en oeuvre.  La ministre provinciale de l’Agriculture au Sud-Kivu, Adolphine Muley, a invité, pour sa part, toutes les parties prenantes à s’approprier  l’initiative, qui touche l’agriculture  en province du Sud-Kivu. Pour elle, « Il est grand temps que  les problèmes liés à l’alimentation  ne se posent plus, et la population  [pourra] enfin consommer bio, au lieu [de recourir à] une nourriture  OGM qui, maintenant, arrive des pays voisin ». Que les agriculteurs prennent  conscience du rôle primordial  qu’ils auront à jouer désormais,  pour faire avancer au premier plan  cette importante activité.  A l’unanimité, les participants  à la rencontre ont proposé des  pistes de solutions, toujours dans  ce contexte, pour une bonne réussite.  Ce furent alors des voeux, des souhaits et des recommandations,  qui ont sanctionné la fin de la rencontre.  Il en est ressorti une promesse  ferme, de la part de chacun, de faire avancer la province du Sud- Kivu au niveau de l’agriculture.

Anne Mushigo

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