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La liberté, c’est la règle et l’arrestation l’exception. Ces propos sont du commissaire supérieur principal, Emile Kiley,  à la clôture de la session de la formation de la lutte contre la torture et autres peines et traitement cruels, inhumains ou dégradants.

Une formation que Caritas Développement Bukavu vient de dispenser, du mercredi 11 au vendredi 13 septembre, à Bunyakiri dans le territoire de Kalehe. Les officiers de la Police nationale congolaise, PNC, des Forces armées de la République démocratique du Congo, FARDC, les autorités administratives et pénitentiaires ont participé à cette formation.

Selon le commissaire supérieur principal Kiley, le processus d’arrestation  doit respecter la dignité de la personne humaine. Dans le cas contraire, il s’agirait de la torture et de traitements cruels, inhumains ou dégradants. Cet officier supérieur de la PNC a mis en garde l’auditoire contre l’humiliation que peuvent subir les prévenus et l’usage disproportionnée de la force. Les participants ont promis de mettre en œuvre les enseignements prodigués et que plus rien ne sera comme avant.

Caritas Développement Bukavu, continue son marathon dans la formation des autorités locales, militaires, et policières. Après Bukavu, Walungu et Bunyakiri, ça sera le tour de Kalonge au courant de ce mois de septembre. Ces formations de Caritas Développement Bukavu contribuent à la lutte contre la torture  et autres peines et traitements cruels, inhumains ou dégradants, dans la province du Sud-Kivu.  Cette formation a reçu le soutien de l’Union Européenne et de la Caritas Espagne.

  • Kibwana Iyanho

 

 

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