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Willhermine Mali, plus connue sous le pseudonyme de Mama Et’o, est morte dans la nuit d’hier mardi 9 à aujourd’hui mercredi 10 juin 2020.  Cette officière de l’état civil à la commune de Kadutu tire sa révérence et laisse quelqu’un d’autre signer son acte de décès. Elle  a rendu beaucoup des bons et loyaux services dans sa longue carrière dans l’administration publique. Au bureau communal de Kadutu, Mama Et’o célébrait annuellement plus de 700 mariages et plusieurs couples bénéficiaient de ses conseils conjugaux.

Willhermine Mali réussit, le 1er janvier 1971, un concours d’embauche à l’administration de l’hôtel de ville, alors sous-région urbaine de Bukavu. Elle se retrouve, l’année suivante 1972, préposée à l’état civil dans la commune ou zone d’Ibanda. Quatre calendriers plus tard, en 1976, elle est mutée à la commune de Kadutu pour exercer les mêmes fonctions.

Le travail  passionne énormément cette seule dame officière de l’état civile dans la ville de Bukavu. Ses chefs hiérarchiques ne tarissent pas d’égards pour cette simple mais rigoureuse collaboratrice.  « Je n’ai jamais célébré un mariage dans lequel les familles de l’époux et de l’épouse ne certifiaient pas avoir donné ou reçu la dot. Très rares sont les couples dont j’officialisais l’union, qui demandaient le divorce », se vantait Mama Et’o.

Décédée à l’âge de 68 ans, Et’o est née au Burundi le 1er juillet 1951. Elle est originaire du secteur de Mutambala en territoire de Fizi. Veuve depuis 39 ans, elle laisse cinq enfants dont quatre garçons et une fille.

  • Egide Kitumaini

 

 

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