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Uwezo Afrika Initiative vient de présenter les résultats de son enquête sur les violences sexuelles et celles basées sur le genre pendant la période de l’état d’urgence sanitaire ou de confinement.

Et ce, dans la ville de Bukavu et le territoire de Kabare, en province du Sud-Kivu.

C’était ce jeudi 13 août au cours d’un atelier,  dans la grande salle du  complexe scolaire Marie Reine,  sur l’avenue de l’athénée  dans la commune d’Ibanda à Bukavu.

D’après la directrice d’Uwezo Afrika Initiative, Douce Namwezi, la pandémie de coronavirus est venue mettre à nu toutes les violences que subissent les femmes et filles.

Cependant, elle permet de réfléchir et d’avoir un regard plus attentif sur la situation des droits des femmes.

Les résultats de l’enquête alertent et mettent chacun devant ses responsabilités pour l’amélioration des conditions de vie de la femme.

« Le premier pas était la documentation mais également nous publions des feuillets de monitoring deux fois le mois qui retracent des cas concrets vécus dans le ménage, famille, quartier, commune. A côté de ça, nous lions des rapports avec d’autres acteurs étatiques, société civile, autorités et médias pour apporter des solutions efficaces », ajoute Douce Namwezi.

La directrice d’Uwezo Afrika Initiative recommande aux journalistes à exercer leur métier avec professionnalisme.

Selon elle, l’état d’urgence est levé mais la maladie de covid 19 n’est pas finie.

Les campagnes de sensibilisation continuent.

Les besoins spécifiques de la femme doivent être pris en compte dans les interventions.

L’enquête d’Uwezo Afrika Initiative a interviewé 489 personnes dont 240 femmes et 249 hommes.

L’échantillon semble représentatif.

Joëlle Bufole

 

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