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Une commission sera bientôt mise en place pour examiner toutes les questions sur lesquelles  les opérateurs des médias et les agents des régies financières n’accordent pas leurs violons. Les responsables des maisons de presse  venaient de signer un ultimatum selon lequel le chef de division provinciale des médias  devait être limogé. Ce fonctionnaire surtaxe les maisons de presse. Il se donne l’audace de réguler les médias,  tâche qui n’est pas de sa compétence.

L’Union nationale de la presse du Congo (Unpc/Sud-Kivu) a réuni, ce vendredi 21 août à l’Hôtel Touriste, les médias et les régies financières dans un café de presse. L’harmonisation des relations était au menu des échanges entre les journalistes des différentes maisons de presse, le ministère de la communication, la société civile  et ces  services de l’Etat.

Une commission sera mise en place pour s’entretenir avec le ministre de la communication le lundi 24 août.  « Le combat que nous menons avec toutes les maisons de presse est en train d’aboutir. Cette commission est une aubaine. Les taxes qui pèsent sur la presse pourront être revues à la baisse », prédit Darius Kitoka, le  président sectionnaire  de l’Union nationale de la presse du Congo (Unpc/Sud-Kivu).

Cette corporation professionnelle venait d’adresser un mémorandum aux autorités provinciales et urbaines pour dénoncer le fait que  la division de communication et des médias taxait les organes de presse de manière arbitraire et exagérée. « Cette situation préjudiciait    la démocratie en portant atteinte au principe de la liberté de la presse », martèle Darius Kitoka.

Le ministre provincial de la communication, Swedy Basila précise que la commission attendue examinera toutes les questions sur lesquelles  les opérateurs des médias et les agents des régies financières n’accordent pas leurs violons.

Les responsables des maisons de presse s’étaient réunis le 21 juillet 2020 à l’esplanade de l’Internews sur avenue Mbaki dans la commune d’Ibanda. Ils avaient signé un ultimatum selon lequel le chef de division provinciale des médias, Napoléon Kisala, devait être limogé. Selon eux, ce fonctionnaire surtaxe les maisons de presse, confondant les émissions à caractère commercial à celles éducatives ou sociales, même en période d’état d’urgence sanitaire suite à la pandémie de coronavirus. Il se donne même l’audace de réguler les médias, tâche qui relève de la compétence de l’Unpc et du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (Csac).

Joëlle Bufole

 

 

 

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