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Le colonisateur trace la longue route Bukavu – Kisangani. Des Occidentaux tentent de la moderniser pendant la Deuxième République. Le nouveau régime promet de la réhabiliter. La route nationale numéro 3 reste impraticable, surtout au niveau de Bunyakiri  …

Le numéro 3 de la route Bukavu – Kisangani semble un signe indien. Les Chinois viennent d’examiner les gros trous au niveau de Bunayakiri. Le programme de 100 premiers jours ne tienne pas sa promesse de réhabiliter le tronçon Miti – Hombo. Des entreprises italiennes et autrichiennes qui étaient sur cette voie dans les années 1960 et 1970 sur cette voie, n’ont pas bouclé la boucle. On ne sait pas pourquoi !

Difficile de parcourir d’un coup la route Bukavu-Hombo. Un  trou béant sectionne cette portion de la nationale numéro 3,  à Bitale au niveau du poste d’encadrement administratif   de  Bunyakiri dans le territoire plus de Kalehe Tout véhicule venant de Bukavu et en partance vers Hombo s’arrête en face de l’auberge King House.

« Une centaine de mètres après ce gouffre vers l’abattoir local, la route risque de se couper en deux suite aux mauvaises canalisations d’eau de ruissellement. Le gros trou est là depuis deux ans », avertissent les habitants. « La route est l’outil de mobilité de notre quotidien. Elle assure près de 90% des nos déplacements. Surtout nous, qui rapportons les marchandises à Bukavu. Cette route peut devenir malheureusement parfois la scène d’accidents. Parce que cette route est dans un piteux états ». affirment des braves dames vendeuses des braises et de l’huile de palme.

Les conducteurs des véhicules regrettent d’avoir emprunté la voie.  Selon  eux, la police de circulation routière exige à chaque motard de payer chaque jour  500 fc. « Nous ne savons pas la destination de cet argent qui devrait servir à l’entretien de la route », s’énerve un camionneur. Le président de la nouvelle société civile locale, Anderson Buzima, espère que cette voie terrestre sera réhabilitée le plus vite possible. « Cette voie terrestre est très capitale pour le développement de la contrée de Bunyakiri », s’écrie-t-il, implorant le ciel.

Les autorités nationales et provinciales devraient s’investir réellement dans la réhabilitation de la  longue route de 583 km qui relie les villes de Bukavu et Kisangani. Une délégation des Chinois vient d’évaluer, le 27 juillet dernier, l’état de cette route nationale numéro 3. Six  gros caniveaux sur plus ou moins 2 kilomètres dans et autour du centre de Bulambika  semblent avoir attiré leur attention. En 2019, le programme d’urgence de 100 premiers jours prévoyait réhabiliter 52 km du tronçon Miti – Hombo.  Dans les années, la société italienne Amsar et l’entreprise autrichienne Strabag sur cette route nationale numéro 3.

Georges Ulysse Kitoka

 

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