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Le bureau urbain, un ressort du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu vient d’organiser un sit-in devant les bureaux du Projet Intégré pour la Croissance Agricole dans le Grands-Lacs PICAGL. C’était ce jeudi 3 décembre 2020.

Elle exige un contrôle physique ainsi qu’un audit financier externe vis-à-vis du projet en cours. L’objectif est d’évaluer l’état d’avancement de ce dernier.

Jackson Kalimba, responsable urbain de la société civile du Sud-Kivu dit ne pas comprendre la façon dont la population de Bukavu s’approvisionne en produits vivriers tels que le riz et la farine en provenance des pays voisins.

Il s’étonne de cette situation vu que la banque mondiale a donné un prêt d’environ 150 millions de dollars américains pour améliorer le secteur agricole dans la province du Sud Kivu. 

Pour le coordonnateur provincial du Picagl Jean Damas Bulubulu, la société civile n’a pas qualité d’exiger un audit auprès de son organisation. Il  explique cela par le fait que Picagl est une agence du gouvernement congolais. Et que si elle a des comptes à demander, elle doit s’adresser au ministre provincial de l’agriculture, pêche et élevage, ajoute-t-il.

Ce responsable indique que l’objectif du Picagl est d’augmenter la productivité et la compétitivité de chaînes de valeur agricole sélectionnées au profit des communautés locales dans la zone du projet  en  RDC ajoutant une autre dimension. Celle de renforcer une intégration économique régionale.

·        Claudine Kitumaini

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