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« Quelle est la place de la justice face à des crimes perpétrés en RDC ? » Tel est le questionnement autour duquel tournent les réflexions dans un atelier de partage des connaissances sur la justice transitionnelle et la lutte contre l’impunité en Rdc.

Plusieurs opérateurs médiatiques prennent part à ces échanges. Des exposés tournent autour de la recrudescence des exactions commises par certaines forces et groupes armés en Rdc en général et au Kivu en particulier.

La justice transitionnelle en tant que mécanisme politique, à partir duquel les autorités doivent concourir à l’application de cette justice, est un outil à partir duquel on peut lutter contre l’impunité.

Il a été question aussi d’épingler la manière dont les journalistes et d’autres acteurs des médias peuvent contribuer positivement à la promotion du processus de justice transitionnelle et à la lutte contre l’impunité en République Démocratique du Congo.

Pour Charles Kisolwa, superviseur et gestionnaire du projet de justice transitionnelle au sein de l’organisation Racoj, la  participation des victimes dans le processus et l’initiative de la justice transitionnelle est primordiale.

Selon cet acteur social, les victimes devraient être capables de mener elles-mêmes un plaidoyer pour que les bourreaux responsables des exactions répondent sans failles de leurs actes.

Raphaël Wakenge, coordinateur national de la Coalition Congolaise pour la Justice Transitionnelle, ICJT se félicite des échanges qu’il trouve enrichissants.

L’atelier est prévu pour deux jours. Il se tient dans la salle de conférence du bâtiment connu sous le nom du dépôt pharmaceutique Dcmp situé sur avenue Patrice Emery Lumumba dans la commune d’ibanda.

Loïc Mambo    

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