Le siège du mouvement Pomba solution situé non loin de l’Église 8^ème Cepac Cahi sur la route menant vers Panzi en commune d’ibanda est quasi désert. Quelques jeunes dudit mouvement sillonnent timidement ses alentours. Ils craignent d’être arrêtés par les éléments des services de sécurité. Ce, après que le ministre de l’intérieur ait interdit l’existence de ce groupe.

C’est le constat opéré ce jeudi 07 janvier 2020, au lendemain de la suspension de leurs activités à Bukavu par le ministre provincial de l’intérieur, Lwabanji Lwasi Ngabo.

Certains habitants de l’axe Essence-Major Vangu-Panzi sont contents de l’interruption des activités du mouvement Pomba.

Ils déclarent que ce mouvement a semé plus de troubles que consolider la paix dans leur entité. Il s’est, d’après certains, transformé en un groupe des hors la loi.

Avis partagés par un autre jeune de l’essence. Celui-ci appelle l’autorité à matérialiser effectivement sa décision pour qu’elle ne soit pas une lettre morte. Il regrette que des jeunes se substituent en service de sécurité sur le plan urbain.

Le porte-parole du mouvement Pomba solution, Akim Castro, déclare que son organisation se courbe à la décision de l’autorité.

Il indique néanmoins que l’autorité est au courant de l’existence des jeunes  dits Pomba solution. Akim avoue que sa structure collabore étroitement avec  les services officiels dans le but de lutter contre la recrudescence de l’insécurité dans cette partie de la ville de Bukavu.

Castro regrette qu’après leur suspension, l’insécurité sur l’axe major vangu-panzi puisse régner en maître.

Kadjo, le leader du groupe serait lui en cabale d’après plusieurs sources. Son  absence se remarque depuis le jour où il y a eu mort d’homme à Nyantende.

C’était à la suite des échauffourées entre des jeunes pomba solution et certains habitants de Nyantende en territoire de Kabare.

  Trésor Ilanga