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Des jeunes étudiantes et étudiants se sentent vulnérables. L’interruption des activités académiques les poussent à tourner les pouces pendant ces vacances dites forcées.

La deuxième vague liée à la pandémie de coronavirus est la cause de l’interruption des activités scolaires et académiques. Les étudiants, essentiellement les filles, se heurtent à plusieurs dangers. Celles qui viennent des périphéries de la ville se confrontent déjà au défi lié à leur survie.

Nombreuses s’adonnent à des activités contraires à celles académiques instructives. Celles-ci  nuisent à leur épanouissement à en croire certaines d’entre elles, rencontrées cette matinée.

L’alcool, la drogue, le vagabondage sexuel et autres genres de maux sont le lot quotidien de ces jeunes intellectuels, futurs dirigeants de la RDC.

Lucien Mitima, représentant délégué général des étudiants  de l’Université Catholique de Bukavu  est contre cette façon de priver les étudiants de leurs droits. Il s’aligne derrière la pétition mise en route par ses collègues portes paroles.

Pour lui, l’interruption du programme académique eu égard à la crise due à la maladie de coronavirus ne serait qu’un alibi.

Il avoue que la jeunesse est en danger car exposée à toutes tentatives pervers. « La réouverture des activités scolaire et académique s’avère primordial afin d’éviter le pire dans les jours à venir » ajoute-t-il.

Une pétition a déjà été signée par les portes paroles des étudiants des universités et institutions supérieurs du Sud Kivu. Ils revendiquent une réouverture académique le plus tôt possible. Dans  leur réclamation, ils demandent le départ des membres du comité multisectorielle de riposte contre la maladie à coronavirus, dont à sa tête le docteur Jean-Jacques Muyembe.

Loic Mambo

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