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Alima, une jeune fille de 7 ans est décédée à la suite d’une noyade survenue dans un puits d’extirpation d’eau sur avenue Mushununu dans le quartier Panzi.

Les différents puits visibles dans différentes parcelles au quartier Panzi constituent un danger permanent pour les habitants. La catégorie la plus exposée est les enfants pendant cette période de vacances forcées dues à la crise de coronavirus.

La population de Kazaroho et Ruzizi continue à souffrir de la pénurie d’eau malgré la présence d’une adduction récemment placée dans cette entité par Mercy corps.

A côté de ces installations qui proviennent de la source de Mazigiro, ils ont l’ONG Asili qui a installé depuis trois ans des points de vente de l’eau que d’aucuns qualifient de denrée rare.

Cette situation n’est pas la première notée dans cette partie de la ville de Bukavu. A cela s’ajoutent les maladies d’origine hydrique auxquelles les populations sont exposées.

A en croire le chef de l’avenue Ruzizi, la quantité d’eau disponible n’est pas proportionnelle au nombre d’habitants de Panzi.

C’est ce qui les poussent à recourir aux puits dénommés ‘’bizola’’. Avec la potentialité d’eau douce que regorge la RDC, il est inconcevable que des gens meurent à la suite d’une quête d’eau. Reste-t-elle une denrée rare ?

·         Egide Kitumaini

·         Isaac Habamungu

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