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Un cahier de charge a été rédigé par certains cadres de base de la ville de Bukavu. Dans ce document, ces leaders locaux donnent leur point de vue face à la recrudescence de l’insécurité dans différents coins de la ville. C’était sur invitation de la société civile.

Fatigué de l’insécurité qui prévaut actuellement dans la ville de Bukavu et dans l’objectif d’amener le chef de l’exécutif provincial à sécuriser la population, les acteurs de la société civile et les cadres de base ont échangé avec l’autorité provinciale sur la problématique liée à l’insécurité dans la ville.

« La circulation des armes légères et de petit calibre, le non contrôle des mouvements des populations, la présence de certains policiers et militaires non identifiés dans la population civile, le faible effectif et l’insolence des éléments de la police nationale,… », sont entre autres causes qui favorisent l’insécurité à Kadutu indique Hypocrate Marume.

Le président urbain de la société civile, les cadres de base et toutes les forces vives présents dans la salle Murhula de la paroisse Saint François de Kadutu, comptent sur la souplesse de Théo Ngwabije, dans le sens de la concrétisation de la promesse faite au cours de cette rencontre.

Un cahier de charge est présenté par des cadres de base

Constantin Charondagwa, l’un des cadres de base, affirme qu’un cahier de charge est élaboré. Des animateurs de chaque quartier ont contribué à son élaboration. L’objectif est de présenter un plan qui vise à lutter contre la montée exponentielle de l’insécurité dans la capitale de la province du Sud Kivu. 

Ce cadre de base et coordonnateur de la corporation des chefs d’avenues de Bukavu, regrette que la commune de Kadutu connaisse actuellement une montée vertigineuse des cas de meurtres, d’assassinats et autres maux du genre cambriolage et attaque armée.

Malheureusement, c’est sous le silence des services habilités. Face à cette impuissance, des cas de justice populaire s’enregistrent dans différents milieux.

Selon lui,  des pistes de solutions ont été dénombrées. Ils ont été présentés au gouverneur de la province du Sud Kivu.

C’était en présence de l’honorable Béatrice Kinja, du maire de la ville Darius Sumuni Mukunda et du ministre de l’intérieur Lwabanji Lwasi Ngabo.

Tous se sont engagés à mettre en œuvre ces stratégies. C’est notamment la dénonciation des suspects ainsi qu’une alerte auprès des services compétents. Vouloir c’est pouvoir dit-on.·       

  Georges Kitoka

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