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Les responsables des médias s’engagent à censurer les informations faisant l’apologie de la sorcellerie. L’Union nationale de la presse du Congo (Unpc) et du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (Csac) multiplient des communiqués conjoints pour instruire les médias à ne pas diffuser des tels messages et à diffuser les émissions sur la protection des femmes accusées de sorcellerie. La pression est exercée sur l’autorité pour la régulation des Eglises et des pratiques coutumières.

Des députés provinciaux clament s’investir dans le suivi de la mise en application de l’édit  portant interdiction de la justice populaire au Sud-Kivu. Les chefs coutumiers promettent mettre tout en œuvre pour protéger davantage les femmes victimes d’accusation de sorcellerie  ainsi que identifier et sanctionner les auteurs de justice populaire. Les organisations de la société civile annonce multiplier les plaidoyers auprès des autorités judiciaires pour que les auteurs de justice populaire répondent de leurs crime, les femmes et les enfants accusés de sorcellerie soient protégés et sécurisés. Les membres du gouvernement provincial jurent fermer les chambres des prières qui fonctionnent illégalement et qui tissent la haine dans la communauté.

Puissent tous ces engagements ne pas rester des vœux pieux mais devenir vite des réalités. Ils sont pris  à la clôture de l’atelier provincial que l’Association des femmes des médias (Afem) organise,  le 2 mars à Bukavu, sur les incidents des conflits et d’insécurité des femmes liés aux accusations de sorcellerie.

Les groupes d’alerte précoce (Gap) se mobilisent déjà pour identifier les auteurs des accusations de sorcellerie, de mobiliser et sensibiliser les membres de la communauté, de faire un plaidoyer auprès des autorités judiciaire pour punir les coupables

Les participants venaient d’analyser les causes  et les acteurs des cas d’accusation de la sorcellerie dans la province du Sud Kivu. Ils en ont examiné et pris t conscience des conséquences individuelles, familiales et communautaires.

Claudine Lumvi

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